Asturie, mon Pays
Je chantais cette chanson devant la plus noble assemblée qu’on peut espérer côtoyer : l’empereur du Levant, son gouverneur des marches de l’ouest Zian et sa sérénissime impérialité d’Asturie. Je reviendrai un jour sur mes rapports avec notre jeune empereur mais en ce jour et à sa demande j’improvisais une ballade sur mon pays l’Asturie. Afin de magnifier ce pays,j’omettais de parler des manants vivants dans la misères, des famines, des maladies et des rudes hiver ; que voulez-vous, la poésie ne fait pas toujours bon ménage avec la réalité. Sur l’air du « Plat pays »
Avec ses champs de blé qui s’étendent verdoyants
Et la douceur du soir qu’agrémente le vent
Lorsque le ciel s’allume de mille et une étoiles
Et que, légère, la brume étend sur lui son voile
Qu’il est bon d’être là dans notre doux pays
Mon cœur reste là-bas dans ma belle Asturie
Ce beau pays qui est le mien.
Tes rivières sont fraîches
Et foisonnent de vie
Elles nourrissent ton peuple
Qui prospère à l’envi
Tes cités sont altières
Leurs tours crèvent le ciel
Leurs habitants sont fiers
De voir ces toits vermeil
Dominer les montagnes
De l’Orient lointain
À leurs pieds, la campagne
Ne craint jamais demain
Toi beau pays qui est le mien
Chez nous-mêmes les plus faibles
Ont une parcelle d’Art
Parmi nos fils, nos pères,
On ne trouve couards
Et si nos filles sont belles
À arracher le cœur
Nos femmes sont maternelles
Et emplies de douceurs
Dans leurs beaux yeux soyeux
On lit fierté, amour
Pour toi pays heureux
Qui nous donna le jour
Toi, Asturie, qui est la nôtre
Reindor Thondal herboriste et conteur